LE MOUVEMENT EST EROTIQUE. je ne sais plus qui a dit ça? dès que ça me revient, je vous le dis.

Le pied droit se lève. Il se pose délicatement sur la première marche. Dans le même temps, la main droite attrape le support tout en haut. Le pied gauche poursuit le mouvement et fini sa course sur la seconde marche. La main gauche dépose le seau sur la plate forme du haut. Dans la combinaison blanche en papier intissé transparente, la valse du décollage débute. L’éponge entre en transe. Elle plonge dans la solution de dissout colle. Elle imbibe le papier préalablement égratigné à la brosse métallique. Le papier, assoiffé, se gorge d’eau, et là, après 5 minutes de préliminaires en face à face, la spatule, entre en scène. Quand le lé se détache du mur sans résistance, le plaisir est à son comble. Après quelques heures de : je mouille, ça détrempe, je décolle, en haut de l’escabeau, il fait chaud. Un filet de sueur coule discrètement dans le sillon entre vos deux seins et va se nicher sous le soutien gorge. Entre les omoplates, d’autres gouttes glissent en vous chatouillant chaque vertèbre pour terminer leur course sur la ficelle du string qui se détend avec l’humidité, vous vous déhanchez pour éviter de le perdre dans la bataille. Les cheveux sont trempés. Ils dégoulinent dans vos yeux et vous essuyez la goutte au bout de votre nez du revers de la manche, en reniflant délicieusement. Après avoir peint le plafond, vous êtes mouchetée de blanc. La combinaison en papier adhère à votre corps comme une seconde peau grâce aux litres de sueur perdus. Quand le zip délicat de la fermeture éclair vous murmure à l’oreille « c’est terminé », vous êtes épuisée, lessivée, comme vos murs !
Vous le trouvez où, l’érotisme dans le mouvement ?

écrit comme celà c'est plus qu'érotique
on imagine des scènes autres que le décollage du papier peint