présentation d'un tableau de CHLOSSER
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présentation d'un tableau de CHLOSSER
un carré d'un mètre sur un mètre, la tête d'un chien, le regard en biais, posée dans le creux des reins d'une femme vêtue de vert, allongée sur le ventre, en travers d'un lit, on voit les oreillers blancs et uniquement le corps de la femme avec la naissance des cuisses sous la robe et sans la tête.
Ils sont arrivés ensemble ce jour là. J'attendais assis derrière la porte. Comme tous les soirs, depuis qu'il est entré dans notre vie, elle ne prend plus le temps de me dire bonjour, elle s'occupe moins de moi, une grattouille sur la tête, une caresse sous le cou et à lui les baisers et les câlins. Ce soir encore, ils ont dîné dans la salle à manger me laissant dans la cuisine à lécher ma gamelle sous la table. Nos plateaux télé sur le canapé ne sont plus que des souvenirs lointains. Alors que je m'assoupis sur mon tapis au pied du radiateur, je les entends discuter. Leurs voix bercent ma mélancolie. Soudain un cri me fait dresser l'oreille. C'est elle. Je me redresse prestement. Il élève la voix maintenant, il s'est dressé devant elle. Je gronde, prêt à intervenir. Leur dispute ne fait que croître jusqu'à l'instant où il la gifle. Je bondis et je l’attrape au mollet. Il me prend par la peau du cou, m'oblige à le lâcher et me jette dans le couloir. Pendant notre altercation, elle a couru dans la chambre, s'est jetée à plat ventre en travers du lit et s'est mise à sangloter. Remis de ma chute, vite je saute à ses côtés sur les oreillers. Je pose ma tête au creux de ses reins, sur sa robe verte, et dans un regard, je lui dis, à lui qui nous observe du seuil de la porte : "pars et surtout ne t'avise pas de revenir. Je veille sur elle. Elle est à moi. "
Ils sont arrivés ensemble ce jour là. J'attendais assis derrière la porte. Comme tous les soirs, depuis qu'il est entré dans notre vie, elle ne prend plus le temps de me dire bonjour, elle s'occupe moins de moi, une grattouille sur la tête, une caresse sous le cou et à lui les baisers et les câlins. Ce soir encore, ils ont dîné dans la salle à manger me laissant dans la cuisine à lécher ma gamelle sous la table. Nos plateaux télé sur le canapé ne sont plus que des souvenirs lointains. Alors que je m'assoupis sur mon tapis au pied du radiateur, je les entends discuter. Leurs voix bercent ma mélancolie. Soudain un cri me fait dresser l'oreille. C'est elle. Je me redresse prestement. Il élève la voix maintenant, il s'est dressé devant elle. Je gronde, prêt à intervenir. Leur dispute ne fait que croître jusqu'à l'instant où il la gifle. Je bondis et je l’attrape au mollet. Il me prend par la peau du cou, m'oblige à le lâcher et me jette dans le couloir. Pendant notre altercation, elle a couru dans la chambre, s'est jetée à plat ventre en travers du lit et s'est mise à sangloter. Remis de ma chute, vite je saute à ses côtés sur les oreillers. Je pose ma tête au creux de ses reins, sur sa robe verte, et dans un regard, je lui dis, à lui qui nous observe du seuil de la porte : "pars et surtout ne t'avise pas de revenir. Je veille sur elle. Elle est à moi. "
claudine- Messages : 110
Date d'inscription : 16/03/2010
présentation d'un tableau de chlosser
celui-ci je l'avais déjà lu sans mettre de commentaires! beaucoup d'imagination, j'aime la fin!!!
memere- Messages : 32
Date d'inscription : 30/03/2010
Age : 90
Localisation : deux-sèvres
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