c'est quoi l'ennui ?
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c'est quoi l'ennui ?
C’est quoi, l’ennui ? Je ne connais pas. je peux avoir l’air de m’ennuyer, des personnes ou des situations peuvent m’ennuyer, je peux avoir envie de rien faire et je pourrais dire : « je m’ennuie». Mais alors l’ennui se transforme en la possibilité de rêver les yeux ouverts. Rêver n’est pas compatible avec la frénésie actuelle. C’est mal vu et rebaptisé : paresse !
Je revendique ma paresse ! Dans l’ennui, je m’évade. J’écoute le chant des oiseaux et je m’imagine diva sur la scène d’un opéra. Pourquoi rêver petit ?
Je suis les papillons et nous atterrissons en Amérique du sud dans des paysages grandioses, loin du crachin breton.
Je grimpe sur le dos d’une abeille, un bourdon supporterait peut-être mieux mon poids, ce jour là c’était une abeille ! Avec elle je découvre des myriades de fleurs plus odorantes les une que les autres. D’une beauté intérieure insoupçonnable, on croirait leur cœur composé de milliers de micro orchidées.
Les coccinelles m’emportent dans leurs rondes. Elles sont expertes dans l’art d’attraper les moucherons, comme cette hirondelle qui m’a menée dans les airs un jour d’été. Il faisait si chaud, nous sommes montées si haut que j’en ai eu le vertige. Elle a du me re-déposer au sol à tire d’ailes.
J’aime moins les mouches. Leurs gros yeux curieux me font peur et elles ne vont pas toujours dans des lieux parfumés de suaves fragrances.
Une fois, j’ai suivi un lucane cerf-volant. Un mâle. Ses deux énormes mandibules qui ressemblent à des bois de cerf, d’où son nom, sont impressionnantes. Il reste cinq à huit ans à l’état de larve dans le bois pourri de souches d’arbres avant de se transformer en cet insecte majestueux. S’ennuie-t-il pendant ce laps de temps ? Il n’a pas répondu à cette question, mais le résultat, si ennui, il y a, est somptueux.
Tout dernièrement, c’est sur le dos d’un escargot de Quimper que j’ai fait la plus belle de mes balades. Au ras du sol, à la vitesse de l’escargot, le monde, ses bruits, ses odeurs vous happent dans un tourbillon de bonheur. Hélas, deux jours plus tard, je l’ai retrouvé mort devant ma porte-fenêtre. Il était arrivé au terme de son voyage. Cette espèce est en voie de disparition et n’existe au monde que près de Quimper et dans une région bien localisée de l’Espagne. Je garde précieusement sa coquille translucide et plate. On ne le voit plus à l’intérieur mais il reste dans ma mémoire. Depuis, je guette la visite d’un de ses congénères.
Vous avez dit : ENNUI !
Je revendique ma paresse ! Dans l’ennui, je m’évade. J’écoute le chant des oiseaux et je m’imagine diva sur la scène d’un opéra. Pourquoi rêver petit ?
Je suis les papillons et nous atterrissons en Amérique du sud dans des paysages grandioses, loin du crachin breton.
Je grimpe sur le dos d’une abeille, un bourdon supporterait peut-être mieux mon poids, ce jour là c’était une abeille ! Avec elle je découvre des myriades de fleurs plus odorantes les une que les autres. D’une beauté intérieure insoupçonnable, on croirait leur cœur composé de milliers de micro orchidées.
Les coccinelles m’emportent dans leurs rondes. Elles sont expertes dans l’art d’attraper les moucherons, comme cette hirondelle qui m’a menée dans les airs un jour d’été. Il faisait si chaud, nous sommes montées si haut que j’en ai eu le vertige. Elle a du me re-déposer au sol à tire d’ailes.
J’aime moins les mouches. Leurs gros yeux curieux me font peur et elles ne vont pas toujours dans des lieux parfumés de suaves fragrances.
Une fois, j’ai suivi un lucane cerf-volant. Un mâle. Ses deux énormes mandibules qui ressemblent à des bois de cerf, d’où son nom, sont impressionnantes. Il reste cinq à huit ans à l’état de larve dans le bois pourri de souches d’arbres avant de se transformer en cet insecte majestueux. S’ennuie-t-il pendant ce laps de temps ? Il n’a pas répondu à cette question, mais le résultat, si ennui, il y a, est somptueux.
Tout dernièrement, c’est sur le dos d’un escargot de Quimper que j’ai fait la plus belle de mes balades. Au ras du sol, à la vitesse de l’escargot, le monde, ses bruits, ses odeurs vous happent dans un tourbillon de bonheur. Hélas, deux jours plus tard, je l’ai retrouvé mort devant ma porte-fenêtre. Il était arrivé au terme de son voyage. Cette espèce est en voie de disparition et n’existe au monde que près de Quimper et dans une région bien localisée de l’Espagne. Je garde précieusement sa coquille translucide et plate. On ne le voit plus à l’intérieur mais il reste dans ma mémoire. Depuis, je guette la visite d’un de ses congénères.
Vous avez dit : ENNUI !
Dernière édition par claudine le Dim 20 Nov 2016 - 22:23, édité 1 fois
claudine- Messages : 110
Date d'inscription : 16/03/2010
l'ennui
mon opinion sur ce que tu écris ne change guère, je trouve que tu as de l'imagination, pourrais-je
écrire de même ???
écrire de même ???
memere- Messages : 32
Date d'inscription : 30/03/2010
Age : 90
Localisation : deux-sèvres
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