trois listes de mots, trois textes : la vache - L'orage - Blanche neige

La vache.
Elle fut découverte au pied de la tout Eiffel un matin d’hiver. Elle était belle, mais morte, lovée dans un linceul de tulle mauve ! Inutile donc de courir pour essayer de la ramener à la vie. Il fallait maintenant agir pour trouver son assassin. Après une perquisition à son domicile, il s’avéra qu’elle avait beaucoup d’amis outre atlantique et même qu’elle revenait juste du Canada. Dans un tiroir de commode, on trouva un journal écrit de sa main et qui commençait par : il était une fois une vache en Acadie. Au fil de la lecture, on découvrait que la vache en question était en fait sa meilleure amie, rebaptisée ainsi par ses soins. Y aurait-il un lien avec son meurtre ? Il fallait absolument prendre le premier vol pour Montréal pour élucider de crime.

L’orage.
Il fait beau, le chien joue dans le jardin avec son os. Il le lance en l’air, coure, le rattrape. Les enfants qui le regardent sont pliés de rire. Que de facéties il déploie pour amuser son public. C’est vraiment un cabot, ce chien ! Soudain il s’arrête, inquiet du bruit entendu au dessus de sa tête. Les enfants se taisent aussi brutalement. L’orage vient d’éclater et la foudre est tombée à vingt mètres. Tout le monde rentre dans la maison, tremblant de peur. Une heure plus tard, les bruits deviennent sourds, les éclairs s’éloignent. L’apaisement revient à l’intérieur, et l’appétit avec, après toutes ces émotions. Il est temps de passer à table.
- Allez, les enfants, on va manger. Riquiqui, ta gamelle est prête...


Blanche neige
Elle est née un matin d’hiver. Pendant la nuit un manteau blanc avait recouvert les champs alentours. Epuisée après son accouchement, sa mère, lasse, regardait par la fenêtre. En voyant le décor neigeux, elle sut comment elle allait appeler sa fille blottie dans ses bras. Son père parti en courant annoncer la nouvelle de la naissance de Blanche-Neige à tous ses amis. La joie régnait dans le village. Tout le monde dansait et chantait à la bonne nouvelle. Elle était si gentille cette jeune maman. C’était son premier enfant et elle avait eu du mal à l’avoir. Les réjouissances allaient bon train. Noël approchait et les cœurs étaient légers. Le papa, ivre de bonheur ne vit pas la grande ombre s’agrandir au dessus de lui. Il avait baissé sa garde, lui, d’habitude toujours sur le qui vive. L’oiseau piqua et l’englouti ! Atrocement tristes, ses amis qui avaient assisté à la scène, vinrent prévenir Gudule la jeune maman limace, du drame qui venait d’arriver. Ce qui aurait dû être la plus belle journée de sa vie se transforma en cauchemar. Une grosse larme coula sur sa joue. Elle regarda Blanche-Neige qui était dans ses bras. Elle ressemblait tant à son papa !