VACANCES ... sept 2014

parlez de vos vacances de façon "fleurie"

Vacances

Un parfum de bien-être envahi ma chambre au petit matin. Un parfum de vacances ! C’est parti pour trois semaines à humer l’air du temps. A sentir le vent, le soleil sur ma peau. La pluie parfois. Je démarre par un bouquet de sensations. Une gerbe de plaisir. Voire une envie de « gerber » qui ne parviendra pas à gâcher mon euphorie. Je fais un saut en parachute !
Mis à part mon binôme acariâtre (ex militaire à la discipline de fer, ne concédant aucune approximation) tout s’est bien passé. J’ai « kiffé ».
Mis à part cette envie de vomir dès l’arrivée dans les nuages, à l’intérieur de l’avion.
Mis à part mes oreilles bouchées, débouchées, rebouchées sans cesse.
Mis à part la suffocation à l’instant T, trop de vent pour mes petits évents.
Mis à part la combinaison trop serrée et qui entrave mes mouvements, bonjour les crampes !
Mis à part que pendant la montée de l’avion, je n’ai pas eu une minute de tranquillité pour admirer le paysage, mon binôme me pousse à droite, à gauche pour tirer sur les sangle, en bas, en haut. Mais il a peur de me lâcher ou quoi ?
Mis à part tout ce qui précède, ce fut divin.
L’ouverture de la porte au dessus des nuages, en plein soleil dans un ciel bleu limpide. La sortie de l’avion au dessus de ce tapis de fleurs de coton. Même pas peur de sauter sur cet édredon immaculé. Tiens, quelques pétales un peu grises. Tiens une spirale qui veut nous aspirer. « Venez par ici, venez, c’est le passage idéal pour découvrir ce champ de bleuets qu’est la mer d’Iroise. Petite douche de perles de rosée au milieu du siphon. Une belle toile de maitre se dévoile à mes yeux. La côte se dessine. Quelques bateaux, petites fleurs posées ici et là ajoutent une note bucolique. Le port, les maisons, les routes et chemins qui sinuent. La liberté dans la chute libre. Oublié l’engoncement de la combinaison. Je flotte.  Je vole. Je tombe…
Flash-back. Rembobinage : ouverture du parachute. Je remonte pour mieux redescendre en douceur. Silence, je plane ! Le vent à quitté mes tympans. Impression de vide autour de moi. Même mon binôme a disparu. La grande fleur jaune épanouie au dessus de ma tête me porte lentement. La terre se rapproche. Déjà. Je lève les jambes à contrecœur. L’herbe fleurie m’accueille.  

je pense que j'ai trouvé où répondre, je me répète une nouvelle fois, c'est très bien!!!
bravo à toi!!!