LE GALA DE CHARITE.

Le gala de bienfaisance était programmé dans vingt jours. Isabelle avait été contactée pour chanter son air d'opéra préféré. Elle était très heureuse car depuis un an, elle ne l'avait pas mis à son répertoire. A sa dernière prestation en public, tous les verres en cristal situés à moins de dix mètres s'étaient brisés à la dernière note. Depuis elle n'avait pas osé recommencer sa performance. Des tenues de soirées, hyper onéreuses, prêtées par de grands couturiers s'étaient trouvées définitivement perdues, maculées de vin et déchirées par des petits éclats de cristal. Son assureur avait tiqué en recevant la facture. Cette fois, les invités n'appartenaient pas la même classe sociale et elle ferait très attention. La salle étant également, plus petite, sa résonance ne serait pas un problème.
Isabelle avait un autre soucis. Depuis quelques mois, elle ne pouvait plus coiffer sa belle chevelure, longue, brune et bouclée. Une excroissance sur son crâne l'en empêchait. Son cuir chevelu la tiraillait de plus en plus. La bosse s'élargissait. Elle avait la sensation étrange que ça bougeait sous sa peau. Elle avait passé des radios. Rien n'apparaissait sur les clichés. Cette fois pourtant, à si brève échéance de cette soirée, il fallait qu'elle trouve une solution. Elle se résolu à aller chez le coiffeur, pour couper ses cheveux. Ils étaient assez épais pour masquer le problème et une fois courts, son coiffeur arriverait à ôter tous les nœuds, aidé par un bon démêlant. Rendez-vous fut pris. Elle prévint Marc avant qu'il ne fasse le shampooing. Il travaillait délicatement, quand elle poussa un léger cri. Marc, lui, poussa un grand cri et lâcha ses instruments ! Isabelle senti quelque chose glisser sur sa tête et dans son cou. Ça coulait dans ses yeux et ses oreilles. Une coup d’œil au miroir et elle compris. Heureusement pour elle, elle ne voyait que les bébés araignées qui descendaient sur sa blouse. Elle ne vit que bien plus tard, la mère, un beau spécimen de six centimètres d'envergure qui avait fait son nid sur sa tête.      Il fallu aller aux urgences pour quelques points de sutures et quinze jours pour qu'elle se remette de ses émotions.  
Le grand soir arriva. Elle était splendide dans sa robe rouge. Ses cheveux brillaient de reflets mordorés. Le trac commençait à la prendre. Elle savait qu'elle risquait d'avoir des nausées si elle n'avalait pas quelque chose avant de monter sur scène. Elle choisit donc un hamburger de chez Mac' Do, sachant que de la sorte, elle digérerait tranquillement puisqu'ils contiennent un anti-vomitif pour contrebalancer leur pouvoir en graisse.
Rassurée et détendue, elle écarta les lourds rideaux et entra, majestueuse, sous les applaudissements.



inclure dans un texte les légendes urbaines suivantes : une araignée à pondu sous la peau d'une femme, les hamburgers de chez Mac'do contiennent un anti-vomitif et on peut casser un verre avec la voix.

je savais que l'on pouvait casser un verre avec sa voix, l'anti vomitif est-ce vrai,
mais l'araignée je ne veux même pas y penser;; j'en frémis d'avance!!!
bravo!! bravo!!!pas d' oeil au beurre noir cette fois ?