Le 23.10.07 : la marge.

D’accord, je chauffe mon stylo mais un problème se présente, mon cahier n’a pas de marge !
Je vais donc écrire sur l’absence de marge.
Ce n’est pas toujours agréable à vivre, l’absence de marge.
Etre dans un carcan attaché au poteau d’exécution ou plus simplement en prison, derrière les barreaux sans aucune marge de manœuvre…
Mon stylo s’échappe hors du cahier, mon esprit le suit.
Je prends mon élan pour sauter et me retrouver de l’autre côté de la marge que je viens de me créer : celle de la liberté de penser !
Je pense donc je suis.
Je suis mon idée et elle ne me mène nulle part, mon idée, sinon dans la marge du néant.
Mon cerveau est vide ! Je tourne en rond dans la marge que je n’ai toujours pas délimitée.
Je suis libre de penser et je ne pense à rien, enfin si, je pense un peu ; je pense aux flashes qui ne viennent pas non plus, qui ne sont ni dans, ni hors de la marge. Je vais finir la soirée sans être sortie de la marge que je me suis fabriquée, ce sera : « ma marge du néant ! »
Je vais sauter sur la marge du puits et après avoir tourné en rond plusieurs fois pour trouver la sortie de la marge de la liberté de penser, saoule d’avoir trop tourné autour du puits, je vais tomber de la marge, dans le puits ; ce puits qui n’est pas un puits de connaissances, je ne connais rien… même pas ma marge de la liberté de penser.