Une phrase pour début :

Était-ce la gare ou ma vie qui dégageait une odeur étrange ?
Étant enrhumée, je ne pouvais distinguer les odeurs de café mélangées aux relents des beignets et autres fritures salées qui passaient de mains pour finir dans des estomacs criants famine et ressortir peut-être sous forme d’éructations ou flatulences quelconques. Tous ces relents de vie me passaient au dessus des narines sans atteindre mon centre nerveux crânien. C’était donc la couleur, les effluves, voire les remugles de ma vie passée qui envahissaient mon cerveau et lui laissaient croire que son rhume était terminé. Ma vie présente était sans parfum aucun, morne, vide et c’est justement cette anosmie qui faisait que j’étais prête à monter dans ce train qui attendait sur le qui n° 12. Mon passé nauséabond m’empêchait encore de respirer librement et j’avais hâte de humer ce nouvel air vivifiant qui devait me redonner le goût de vivre. Ce changement radical de vie fleurait bon l’espoir du bonheur…
la suite, une autre fois…ou pas.

quelle agitation sous ton centre nerveux cranien